Sandrine

Sandrine

« Le grand vide. C’est ce que je ressentais en septembre 2011. Plus d’enfant à m’occuper, pas envie de reprendre le même boulot. Tout se chamboule dans ma tête. Je veux m’en sortir, mais comment ? Je me vois comme incompétente, inutile. Je suis désertée de toute volonté et force pour affronter la pression sociale qui fait son œuvre. Je sais qu’il y a une chose en moi à laquelle je peux m’accrocher. Mais, je ne sais pas ce que c’est, ni comment y avoir accès. […]

Pourtant, j’ai marché des kilomètres sur des montagnes magnifiques par leur simplicité. J’ai grimpé sur des parois abruptes pleines de surprises à chaque prise. J’ai visité les entrailles du sol, que je foule tous les jours, en rampant et me faufilant. J’ai rencontré des gens passionnés auprès desquels je me suis émerveillée. Mais rien.

Et puis un jour, il y a Sylvie. Pleine de bienveillance, elle va m’écouter. Elle va être mon second de cordée pendant quelques mois, qui veille sur moi, me guide, m’assure, me laisse tracer ma voie avec une grande confiance. Toujours avisée dans mes déplacements, elle va relever les détails auprès desquels je peux passer sans faire attention. Elle me laisse visiter les embûches dans lesquelles je peux encore me perdre, sans me laisser y tomber.

Elle m’accompagne humblement avec un grand professionnalisme, avec ses méthodes toujours surprenantes par leur créativité et si justes.

Je me rencontre me redécouvre avec joie et émotion. Je peux enfin reconnaître ce qui m’anime ; aujourd’hui j’ai créé mon activité. Je suis en harmonie avec moi-même. Mais ce que je retiens de ce travail passionnant avec Sylvie, c’est l’importance que je dois accorder à mes rêves car ils sont les garants de la voie que j’emprunte aujourd’hui et de celle que j’emprunterai demain. »

Sandrine, 41 ans, secteur Ganges

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